L’association se regroupe sur un seul site, celui de Lutterbach. L’ouverture du bâtiment Saint-Vincent permet d’accueillir résidents et personnel de Bellemagny dans des conditions d’hébergement et de travail répondant aux normes d’accessibilité en vigueur.

Dorénavant, tous les résidents bénéficient d’une chambre individuelle et 85 d’entre eux possèdent une salle de bain privative.

En réponse au vieillissement des personnes accueillies : construction et ouverture d'une Maison de Retraite Spécialisée (MRS) actuel Foyer d'Accueil Spécialisé pour Personnes Handicapées Vieillissantes (FAS-PHV), sur le site de Lutterbach.

Le bâtiment Saint-François voit alors le jour.

À Lutterbach, ouverture d’un Foyer d’Accueil pour Handicapés Graves (sous l’appellation FAHG, actuel Foyer d’Accueil Spécialisé).

À Bellemagny, ouverture d’un Foyer d’Accueil pour Handicapés Graves (sous l’appellation FAHG, actuel Foyer d’Accueil Spécialisé).

En 1970 : fermeture du pensionnat et ouverture d’un Institut Médico-Pédagogique (IMP).

En 1972 : l’Institut Saint-Joseph s’ouvre au médico-social, d’abord en accueillant des jeunes enfants handicapés en internat, dans le cadre d’un IMP (Institut Médico-Pédagogique).

Pendant la guerre de 1939-1945, les caves qui remontent de l’époque du prieuré, servirent d’abri à de nombreuses personnes du village.

Les bâtiments furent dévastés, puis reconstruits en 1950.

Les religieuses Bénédictines Adoratrices de Bellemagny firent l’acquisition du site. Elles y accueillent de nombreuses jeunes filles et leur apportent un enseignement technique reconnu par de nombreux employeurs de la région.

Lors de la démolition de l’église paroissiale, la chapelle servit d’église pour les habitants de Lutterbach.

Les Franciscains de Metz construisirent le mur d’enceinte.

Les bâtiments deviennent la propriété des sœurs de Portieux. Il s’agit alors du pensionnat Sainte-Anne qui tenait une place importante dans l’histoire de Lutterbach. Les sœurs de Portieux quittent le site en 1874.

En 1823 la propriété est revendue à M. Henri Koechlin, qui poursuivit l’exploitation des usines avec une fabrique d'indiennes. Travaillant d’abord le tissage puis le blanchiment jusqu’en 1848. 1 000 ouvriers travaillèrent sur le site.

En 1815, l’entreprise occupée par les Impériaux fut dévastée, puis la propriété passa dans diverses mains. En 1816, M. Henri Schlumberger hérite du site.

Après l’incendie, il sera reconstruit au cours du 18ème siècle puis vendu comme bien national à la Révolution.

Après la confiscation par l’État de tous les biens de l’Église, l’ensemble fut revendu dès 1791 à quelques industriels de Mulhouse : Pierre Dollfus puis Georges Dollfus, en 1801 à Hartmann- Rissler et Ehrsam-Schoere et enfin en 1807 à Daniel Schlumberger, industriel de Mulhouse.

L’abbaye de Murbach revend les biens à l’abbaye de Lucelle qui en restera propriétaire jusqu’à la Révolution et y implantera un important prieuré, incendié en 1721.